Au moment d’analyser ce qui vous arrive, les comportements de votre Ex ou la manière dont vous évoluez, le prisme personnel a tendance à vous pousser vers un manque objectivité. De quoi s’agit-il? Comment en limiter l’effet? Voilà de quoi nous parlons aujourd’hui.

Le prisme personnel, une recherche de lien compréhensible

La traumatisme causé par la séparation amoureuse nous amène à perdre ce que nous chérissons le plus: le contrôle. Sans contrôle, l’objectivité est difficile et la victimisation fait son apparition. Le prisme personnel, c’est donc cette tendance, tout à fait compréhensible, à tout prendre pour vous.

Votre Ex publie sur un réseau social? C’est contre vous. Il/elle manque un appel téléphonique? C’est parce qu’on vous déteste. Il/elle fait une rencontre? C’est pour vous faire du mal. À ce petit jeu, l’esprit humain nous pousse vite à perdre les pédales et quand c’est le cas les comportements adoptés peuvent s’avérer destructeurs (agressivité, manipulation, mensonge…)

Le prisme personnel remis en question par le principe de dépersonnalisation

Les conseils les plus simples sont parfois les plus utiles. Pas toujours, mais dans cette situation, c’est le cas. Prenez n’importe laquelle des situations qui vous agacent le plus. Quelque chose qui selon vous a été fait avec l’intention de vous nuire ou qui vous est adressé.

Maintenant, imaginez que cela ne vous soit pas arrivé à vous, mais à votre meilleur(e) ami(e). Que lui conseillerez-vous honnêtement de faire? Ne pensez vous pas qu’une partie de vous appuierais sur l’importance d’accorder le bénéfice du doute à l’ex en question ou en tout cas de prendre une certaine distance émotionnelle vis-à-vis de ladite analyse opérée?

Verriez vous votre ami(e) comme une victime ou comme quelqu’un qui adopte ce positionnement à cause de la douleur qui l’anime? Pensez à cela la prochaine fois que vous croyez que votre Ex vous considère comme une priorité, comme celui/celle à qui s’adresse chacune de ses respirations!