Mon Ex a peur de l’engagement, je pense que ma reconquête va être impossible. C’est un constat que j’entends en moyenne 2 à 3 fois par jour et je me dis que les psychologues ont un métier d’avenir. Basé sur une forte tendance à catégoriser, à excuser des comportements qui à mon sens, n’existent justement, que parce qu’on est prêt à leur trouver des circonstances atténuantes.

La peur de l’engagement: si elle était réelle, nous serions totalement immobiles

J’en plaisante souvent en coaching, mais il y a une grande part de vérité. Je me plais à répéter que si la peur de l’engagement était réelle, nous serions complètement paralysés dans notre quotidien. Choisir une marque de chips plutôt qu’une autre, c’est un engagement. Un plat plutôt qu’un autre, c’est un engagement. Avoir mené une relation avec vous, c’était un engagement.

Il y a selon moi une grosse différence entre engagement et responsabilités. Parce que c’est de cela que votre ex a peur. Des conséquences de ses décisions. Que le bonheur ne dure pas. De souffrir ou vous faire souffrir. Peut-être de se retrouver en situation d’échec ou mal percu(e).

La peur de l’engagement, c’est une classification. Votre ex travaille, non? A un appartement? Des amis? Voilà des preuves d’implication. Contractuelles, même, parfois. Donc la réalité des faits est bien éloignée de cette excuse, devenue tellement confortable, derrière laquelle on se cache.

La visualisation et la simplicité: 2 outils pour surmonter l’inexistante peur de l’engagement

Si l’on revient à notre postulat de départ, à savoir que la peur de l’engagement est simplement un manque de dynamisme et une peur de prendre ses responsabilités, on comprend que la solution à ce faux problème est l’imposition de votre lead.

Dans l’idée, on ne demande pas à un phobique s’il veut nous aider à faire construire une maison. Parce qu’il faudra faire les plans, aller à la banque, aller chez le notaire, vérifier l’état du chantier… non. On lui demande de quelle couleur il veut sa chambre en réduisant sa réponse à deux options.

Dans ce déroulé, je résume, bien évidemment mais si vous deviez retenir une seule chose, c’est que la peur de l’engagement se surmonte. En prenant soi-même les décisions. En montrant à l’autre qu’il n’a pas grand chose à faire. Bref, en assumant, le temps qu’il gagne en maturité, le poids du relationnel.