Mon Ex est un pervers narcissique, un sociopathe, un manipulateur, un mythomane… (ou une d’ailleurs), comment réagir? Que faire? Comment mener cette croisade pour me sortir de ses griffes? Voilà une question, enfin plutôt un constat, sur lequel je tombe au moins une fois par jour.

Ca fait beaucoup. Statistiquement, selon mes calculs, on a environ 1 histoire sur 10 qui serait donc un cas extrême impliquant une défaillance psychologique ou mentale de l’Ex. À moins que votre manque d’objectivité ne vous pousse à diagnostiquer l’autre. À le catégoriser. Et à vous ériger en tant que victime. Enfin je dis ça, je ne dis rien, hein!

À l’aide, mon Ex est un pervers narcissique!

Ils sont à la mode les pervers. Ils se reproduisent à une vitesse phénoménale. Ce sont les lapins du 21ème siècle. Vous n’imaginez pas! Je me moque? Non. Je constate, moi aussi. Que votre douleur est réelle, que l’injustice vous frappe de plein fouet.

Et que par conséquent, votre diagnostic est extrêmement discutable. Parce que si à chaque fois que j’entendais ce genre d’affirmation, la « maladie » était réelle… je ne sortirais plus de chez moi. J’ai toujours eu du mal avec les psychologues. Leur tendance à nous mettre dans des petites cases. Nous sommes tous névrosés parait-il. Donc votre Ex n’échappe pas à la règle. Un moyen de vous rassurer? Sans doute. Une réalité empêchant votre reconquête amoureuse? Certainement pas!

Mon Ex est un pervers narcissique… ou une personne qui pense avant tout à elle?

L’égoïsme est un trait de caractère qui définit celui qui se désengage d’une relation amoureuse. La décision, elle est prise sur un ressenti, une réflexion, une observation et un constat: celui qu’on ne veut plus être avec vous. Injuste? Tout à fait. Compréhensible? Complètement.

Votre Ex agit pour son propre bien-être. Tout à fait. Et sur son passage, beaucoup de dégâts pourront être constatés. A-t-on pour autant face à nous un manipulateur de haute volée? Il y a peu de chances.

Alors évidemment, oui, il peut arriver que l’Ex concerné(e) corresponde finalement au diagnostic que vous faites. Mais dans les faits, cela reste très rare. Et je vous pousse à vous  interroger sur la toxicité de votre relation avant que votre Ex ne décide de vous quitter.

Était-ce véritablement quelque chose que vous aviez constaté? Pourquoi ne pas être parti(e)? Ne seriez vous tout simplement pas dans la situation, totalement naturelle, dans laquelle, ne comprenant plus les réactions de votre Ex, vous lui posez une étiquette sur le front? N’hésitez pas à passer par le coaching pour en parler. Parce qu’on sait bien que l’objectivité n’est pas le fort d’une personne qui souffre!